Parce que, bon, soyons clair, Mickey il aurait pu faire une carrière de Picsou, hein. Journaliste-détective, c'est rien qu'une couverture. Parce que c'est un peu la ruine d'aller voir nos amis du château. Et comme il y a dix-mille trucs à voir, c'est pas en une journée que tu as fait le tour. Je pars du principe que ça ne sert pas à grand chose d'aller prendre du bon temps si tu ressors de là frustré, on est d'accord. Un billet 1 jour / 2 parcs, c'est, il faut le dire, un peu l'arnaque car à moins de faire la journée en courant (en quoi ?) et en imaginant qu'il n'y ait personne dans la file d'attente à chaque manège... non là, tu rêves. Donc, quand l'offre Vente Privée est tombée, pour des séjours, des SEJOURS j'te dis, il a fallu prendre une décision, et vite. Et voilà ! Une chouette chambre réservée pour nous au Sequoia Lodge ! Situé sur la rive du lac Disney, en face de Disney Village, l'hôtel se dresse dans un décor "Ouest Américain dans les rocheuses" (brochure power), bien sympa donc, assez zen, on respire au mileu des grands pins.
Notre chambre était plutôt (ahah) cool, décorée aux couleurs de Bambi. La frise est, comment dire...
Un grand lit bien confortable qui nous appelait à grands cris, une jolie salle de bain, des petits savons tout chouettes (que j'ai ramenés à la maison, Picsou c'est mon parrain et les Rapetous sont des cousins par alliance).
Et surtout, SURTOUT, c'est la télé qui nous a accueillis.
J'aurais bien voulu avoir le temps de visiter l'hôtel pour voir la piscine, la salle de remise en forme, le sauna, hammam et jacuzzi ou encore la salle de jeux vidéo mais la migraine et la fatigue du jour ont eu raison de ma volonté.
Pas besoin de maquillage pour faire le zombie. T'as vu. Allez, au dodo.
A la nuit tombée, alors que les visiteurs du parc désertaient, les Studios ouvraient leurs portes pour la Terrorific Night !
L'impression d'avoir traversé un voile...
Une soirée très spéciale, durant laquelle le parc des Studios Disney était métamorphosé, plongé dans une ambiance de film d'horreur. Une musique lourde et angoissante, des décors très sombres, un épais brouillard, la moitié des attractions fermées... et surtout des zombies, monstres et personnages effrayants à chaque coin de rue.
Les costumes et le maquillage des acteurs sont absolument superbes, très réalistes. Quant-à leur jeu, leur présence, leurs regards... C'est parfois le personnage le plus immobile qui est le plus angoissant !
A l'occasion de la Terrorific Night, certaines attractions sont transformées, elles aussi. Le personnel (mort) du vieil hôtel vous accueille dans la Tour de la Terreur, des monstres et vampires attaquent le train des studios... On reste sur ses gardes du début à la fin car on a jamais l'esprit tranquille. J'ai passé mon temps à surveiller mes arrières !
Certains grands méchants des classiques Disney arpentaient également le parc.
Saurez-vous reconnaître à qui appartient cette silhouette ?
C'est bien Jafar, le Grand Sorcier ennemi d'Aladdin !!
Arrivés en fin de matinée, sous un ciel clément, on a d'abord déposé nos affaires à l'hôtel et c'était parti pour une folle journée... Nous étions tous les deux très contents d'être au pays des rêves où tout le monde est un enfant. On est monté dans une navette gratuite sur laquelle Raiponce tire les cheveux d'une fillette... pas très sympa.
Là-haut, Mickey danse le disco...
Le parc est magnifiquement décoré, l'esprit d'Halloween est partout.
Forcément, des ballons, l'euphorie, tout ça... Saurez-vous me retrouver ?
Un peu trop grand pour lui, non ? Quand on aura un petit machin, il sera habillé en Stitch toute la vie !!
Le château est absolument sublime, mêmele Rouquin ne le lâchait pas du regard.
Evidemment, on a fait les cons avec tous les accessoires qu'on a pu croiser. Enfin, surtout une.
Quand la nuit est tombée, le spectacle était encore différent,encore plus magique.
Une série qui nous colle au canapé et qu'on s'enfilerait facilement épisode par épisode sans s'arrêter tant qu'on n'en a pas vu la fin, si les journées ne duraient pas que 24 heures... vous connaissez ça ?
Vous savez déjà qu'on est amateur de séries, chez Kraby et le Rouquin. Trueblood (ça s'essoufle, mais Eric nous a fait beaucoup rire dans la dernière saison), Skins, Dexter, Game of Thrones (excellente, j'y reviendrai), Walking Dead, Sons of Anarchy, How I Met Your Mother (adoration suprême), The Big Bang Theory (Penny ! Penny ! Penny !), Breaking Bad et j'en passe.
Celle qui nous tient collés à l'écran en ce moment est une série bien trash, qui fait du bien car elle sort du cadre des modèles de série qu'on a l'habitude de voir, tout en étant un habile mélange de choses déjà vues et, surtout, respectueuse des codes du genre.
Misfits, c'est l'histoire de 5 délinquants un peu paumés qui n'ont rien en commun, se retrouvant à devoir faire leurs travaux d'intérêts généraux ensemble. Un orage exceptionnel explose et ils se prennent un éclair bien mastoc qui les envoie valser. Dès lors, ils se découvrent des super pouvoirs...
Ca pourrait être simple, du vu et revu. Mais Misfits n'est pas une série de super-héros qui sauvent le monde comme dans Heroes, ni comme les 4400 qui se cherchent entre eux pour se rassembler, ce n'est pas non plus une bande d'ados à la Dawson qui découvre la vie. Ces cinq là s'en foutent du monde et de la justice, ce qu'ils veulent c'est qu'on leur foute la paix et finir leurs TIG au plus vite. Evidemment, ça ne va pas être aussi facile que ça. Ca parle dur, sexe, vulgaire, chewing-gum de la distinction et humour graveleux. Une sorte d'évolution de Skins, moins bourgeois, moins plat, vu du côté des petits malfrats. On est loin de Plus Belle la Vie (arg, je pensais pas écrire le nom de ce truc un jour).
La série anglaise ne laisse aucune pause, aucun répit : ça fuse, ça gicle, la musique est hyper bien choisie (écoutez le générique, par The Rapture!), les personnages extrêmement complexes, les dialogues cinglants et percutants (à regarder en V.O., évidemment parce qu'en français, ça craint), l'intrigue en spirale sans fin.
Déconnectés de la société, Curtis (Nathan Stewart-Jarrett), Alisha (Antonia Thomas), Nathan (Robert Sheehan), Kelly (Lauren Socha) et Simon (Iwan Rheon) se retrouvent sur le triste et morne terrain du community service où tout est gris et chiant, avec pour seule couleur l'orange de leur uniforme.
Curtis est un champion d'athlétisme ayant raté les J.O. pour une sombre affaire de drogue. Kelly, la zoulette un peu vulgos, pas vraiment féminine, à l'accent du nord anglais hyper marqué est là pour avoir frappé une fille. Nathan, le petit con énervant qui sort une bombe par phrase et n'a peur de rien (surtout pas du ridicule), dit être là pour avoir volé des bonbons (?). Alisha, la bimbo sexy, s'est faite arrêter pour ivresse au volant et refus d'obtempérer (après avoir tenté de s'en sortir par dessous la ceinture du flic), tandis que Simon, le timide freak plus qu'introverti, directement rangé dans la catégorie psychopathe par ses collègues, cache les raisons qui l'ont amené aux TIG.
Chacun d'entre eux se retrouve avec un pouvoir en relation avec ce qui le définit. Curtis, qui regrette très fort d'avoir gâché ses chances et voudrait changer les choses, se retrouve capable de revenir dans le passé. Kelly, paranoïaque et soucieuse de sa réputation, entend les pensées des autres. Simon, habitué à être ignoré, sait se rendre invisible. Alisha provoque une désir sexuel exacerbé chez toute personne touchant sa peau nue. Face à eux, Nathan cherche toujours quel peut bien être son pouvoir (en poussant très fort).
Pas de collants ou de masques pour nos anti-héros : la combi orange des TIG fait office de costume. Pas non plus de super-vilain à combattre : le club des cinq des temps modernes veut en finir et surtout masquer un méfait commun...
Mention spéciale au personnage de Nathan justement, têtes à claques par excellence, respect de rien, pas même de soi, une tronche "multi face" qui bouffe l'écran à chaque apparition et balance vanne sur vanne. Un trublion pervers au comportement provocateur et obscène, auquel on finit par s'attacher au fil des épisodes.
Moi, j'aime beaucoup Simon qui, sous sa carapace de petit geek/puceau/timide/asocial (rayer la mention inutile) (indice : il n'y en a aucune), cache une tête bien faite. Ce pauvre mec que tous persécutent et traitent comme le dernier des loosers, psychopathe pervers, on a envie de le protéger. Je suis malade, je le sais bien.
Ici, dans le monde des gens qui découvrent des séries géniales mille ans après (elle existe depuis novembre 2009...), on en est à la saison 2. Et mon gars, ça dépote. La saison 3 commence tout juste, alors qu'une production US vient d'acquérir les droit pour en faire un remake (beuhhh).
Misfits, c'est une série ficelée comme un rôti, brillante, noire et profonde.
Irrévérence, désinvolture et authenticité du politiquement incorrect anglais.
Samedi matin, de (très) bonne heure et, a priori, de (très) bonne humeur, Rouquin et moi quittons notre Normandie pour aller rendre visite à ce bon vieux Mickey. Grâce à une offre plutôt intéressante (qui nous met quand même dans la merde vis-à-vis du banquier, mais passons, il ne nous retrouvera pas dans le labyrinthe du château !!), on a pu se concocter un petit séjour 2 jours / 1 nuit avec néanmoins une petitegrande idée derrière la tête...
...laTerrorific Night!!
Pour l'Halloween, nuit durant laquelle l'"Autre Monde" se confond brièvement avec celui de l'humanité, les Studios Disney ouvrent leurs portes pour deux soirées spéciales, déconseillées aux moins de 12 ans, la faute aux zombies et autres monstreseffrayants qui arpenteront le parc dans une ambiance lugubre. Oubliée, la petite musique entêtante, place aux hululements inquiétants, hurlements implorants et métal grinçant. Forte du succès rencontré par les éditions de 2008 et 2010, la Terrorific Night3ème du nom aura lieu les 29 et 30 novembre, de 21 heures à 1 heure du matin. A l'occasion, certaines attractions du parc seront transformées en véritables manèges de l'horreur, infestées de zombies ou plongées dans le noir, de quoi faire frissonner les plus téméraires...
Autant vous dire qu'avec le Rouquin, on est tout pressé d'être à samedi, amoureux de l'univers Disney que nous sommes. Je ne suis allée à Disneyland qu'une fois, en 1992 (l'année de la création!)... j'avais 7 ans et c'était au 20ème siècle (cruelle réalité). C'était avec le CE du travail de mon père si je me souviens bien. Je n'avais fait aucun manège (ou alors je n'en ai aucun souvenir) et je m'étais perdue (comme toujours). Du haut de mes 3 pommes, je ne reconnaissais personne alors j'étais allée tranquillement m'asseoir près de l'épée de Merlin l'Enchanteur. En attendant qu'on me retrouve, j'avais tenté de la déloger de sa pierre, sait-on jamais, avec mes muscles légendaires...
Deux jours dont une nuit qui, si vous voulez mon avis, risquent d'être éprouvantes à tout point de vue. J'ai prévu des couches-culottes au cas où je me pisse dessus (de peur, de joie, d'excitation, ... de froid ?).
Êtes-vous prêt à vivre la nuit la plus sombre de votre existence ?
Alors que Batman : Arkham City bat les records de ventes et fait passer des nuits blanches aux frénétiques de la manette de PS3 ou Xbox, alors que les fans de la chauve-souris attendent impatiemment la sortie, en juillet 2012, du film The Dark Knight Rises, Converse nous pond une collection spécialeBatman de sa célèbre Chuck Taylor.
Deux paires de sneakers inspirées des aventures du héros de Gotham City et déclinées en deux modèles chacune : l'un avec le logo Batman au talon, l'autre avec des vignettes de la bande-dessinée, le tout en noir et argenté, noir et jaune ou multicolore. En version montante (80€) ou basse (75€), une frustration de plus pour nos pieds en quête de justice...
A côté de ça, magicbeanbuyer, sur Etsy, fait des escarpins Mario Bros... Tuez-moi maintenant.
« Se souvenir que je serai mort bientôt est l'outil le plus important que je connaisse pour m'aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout - toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d'échec - toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d'éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur » Steve Jobs - 1955-2011 - discours à Stanford, 2005.
Les gars, sale journée. Steve Jobs est mort cette nuit à l'âge de 56 ans, emporté par un cancer du pancréas qu'il traînait depuis longtemps. Il avait démissionné de son poste de directeur général d'Apple le 24 août 2011, laissant Tim Cook aux commandes.
Crédit photo : James Martin/CNET
Le mec avait quand même révolutionné notre petit monde avec l'informatique personnelle (création d'Apple en 1976 et lancement de l'Apple II en 1977), la musique numérique avec l'Ipod et Itunes au début des années 2000 et enfin la téléphonie mobile avec l'Iphone en 2007. Sans parler de l'Ipad, en 2010, l'appareil le plus proche de sa vision de l'ordinateur personnel. Au milieu de tout ça et pendant son éviction de 10 ans de la grande machine Apple, il achète Pixar en 1986 qu'il revend à Disney en 2006, non sans avoir contribué au succès de grands chefs-d'oeuvre (s'il ne faut en citer qu'un, Toy Story). Depuis 1997, l'homme à la pomme d'or, tyrannique à ses heures, instaurant un culte du secret et prononçant licenciements sommaires, ne percevait qu'un euro symbolique pour toute rémunération : la totalité de ses revenus étant assurée par les stock-options qu'il détenait. Il laisse derrière lui un empire, la plus puissante entreprise technologique du monde et 49 000 employés.
To the Apple Board of Directors and the Apple Community :
I have always said if there ever came a day when I could no longer meet my duties and expectations as Apple’s CEO, I would be the first to let you know. Unfortunately, that day has come. I hereby resign as CEO of Apple. I would like to serve, if the Board sees fit, as Chairman of the Board, director and Apple employee. As far as my successor goes, I strongly recommend that we execute our succession plan and name Tim Cook as CEO of Apple. I believe Apple’s brightest and most innovative days are ahead of it. And I look forward to watching and contributing to its success in a new role. I have made some of the best friends of my life at Apple, and I thank you all for the many years of being able to work alongside you.
Steve
Apple Media Advisor October 5, 2011
Apple CEO Tim Cook today sent the following email to all Apple employees :
Team, I have some very sad news to share with all of you. Steve passed away earlier today. Apple has lost a visionary and creative genius, and the world has lost an amazing human being. Those of us who have been fortunate enough to know and work with Steve have lost a dear friend and an inspiring mentor. Steve leaves behind a company that only he could have built, and his spirit will forever be the foundation of Apple. We are planning a celebration of Steve’s extraordinary life for Apple employees that will take place soon. If you would like to share your thoughts, memories and condolences in the interim, you can simply email rememberingsteve@apple.com. No words can adequately express our sadness at Steve’s death or our gratitude for the opportunity to work with him. We will honor his memory by dedicating ourselves to continuing the work he loved so much. Tim
Cette bande-annonce est sortie dans le cadre du concours Panic! Reverse, le cinéma à l'envers : "Partez de l'affiche pour réaliser le film !". Organisé par Panic! Cinema et Dailymotion, le but de ce concours dont les participations sont désormais closes était de réaliser des bandes-annonces ou courts-métrages à partir d'affiches pré-sélectionnées.
Pour aller voir le travail des autres participants, c'est par là. Votez pour votre préféré !
On a échappé aux (dernières) places du tout premier rang, qui, collées à un écran plus grand que la superficie de notre maison, déformait toute l'image, déjà en 2D. Beaucoup trop près pour nous. Franchement, qu'est-ce qu'ils feraient pas pour amasser du fric, les rangs de devant ne servent à rien, je plains les gens qui ont passé 5 heures à se briser les cervicales ! Après 2 minutes de bandes-annonces, on a donc trouvé un petit coin en haut de la salle, pour être pas trop loin l'un de l'autre. Ben oui, comment j'allais pouvoir flipper ma race et pleurer discret si je ne pouvais enfouir mon nez dans l'épaule de mon Rouquin ? Hein ? C'est ainsi que j'ai passé le temps du 1er film seule, loin de tout, et le 2ème film pliée en deux, pour être collée à mon amour qui était sur le siège devant moi. Ca fait mal au dos mais le film était beau :)
Entre deux séances, le mec du Gaumont nous a bassiné de Imax par-ci, Imax par-là, vous êtes 5 en France à avoir ce privilège de nuit HP, patati, et merci notre partenaire La Fnac, patata. Y avait même Machin de Virgin radio qui a distribué des posters et des t-shirts, mais seulement aux gens du milieu. La dame a distribué des lunettes moches"de prêt", mais pas aux gens en bout de rangée. Il a fallu faire le singe pour qu'elle revienne et qu'on se bute pas la rétine à visionner un film 3D avec des yeux nus. J'ai déjà suivi en film en crypté sur Canal, ça secoue.
On avait l'air con mais c'était chouette. Maintenant j'ai mal à la tête.
Le film ? Une très belle fin en apothéose, qui bien sûr comme je le disais hier n'égalera jamais la qualité du livre. Trop de choses sont passées sous silence, on n'apprend rien de ce qui fait que Tom Jedusor est devenu le plus grand mage noir de tous les temps, ce qui motive sa haine des Moldus et sang-mêlés, le passé d'Albus Dumbledore, sa famille, sa soeur Ariana, ses relations avec Grindelwald, pourquoi Jedusor a choisi tel objet pour en faire un Horcruxe et pas un autre, le personnage de Neville, Rogue, la prophétie de Trelawney...
Heureusement, mon Rouquin m'a offert depuis longtemps les 7 tomes en édition de luxe, reliée et cartonnée, comme j'en rêvais. Je les relis et alors que lui les découvre, je suis heureuse de partager sa découverte du monde d'Harry.
Ne vous contentez pas des films, lisez, lisez et relisez J.K. Rowling !
Autant vous dire qu'hier, je n'ai pas, mais alors pas du tout, regardé l'épisode 5 de l'Amour est dans le Pré. Non, je regardais, lovée dans les bras de mon Rouquin, Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé. C'est le film qui clôt notre rétrospective Harry Potter du week-end. On a tout revu à la chaîne, du 1 au 6, histoire d'être à fond ce soir, devant notre écran Imax et la projection des deux derniers films de la saga. Un sentiment de hâte mêlé d'appréhension. Ce soir, dès 21 heures, je vivrai les dernières épreuves de Harry, celles qui, sur le papier, m'ont fait flipper, m'ont fait sourire, m'ont fait chercher, m'ont surprise, m'ont fait frissonner, m'ont fait pleurer aussi. On se sent toujours con, lorsqu'un bouquin vous arrache des larmes.
Je peux donc d'avance vous dire que cette nuit, je ne ferai pas la fière, cachée derrière mes lunettes 3D.
Je ne fais pas partie des pionniers d'Harry Potter. Je fais partie de ceux qui l'ont découvert sur le tard, alors que le premier film sortait dans les salles. En 2001, alors que j'entre en première au lycée, je lis d'une traite les 3 premiers tomes de ma petite soeur après avoir, comme beaucoup, découvert Harry au cinéma. Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, Harry Potter et la Chambre des Secrets, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban: j'adore, je suis accrochée comme un bon Potter geek. Je vais sur les sites, je lis les forums.. Puis le tome 4, Harry Potter et la Coupe de Feu, atterrit entre mes mains et alors que la mort s'immisce pour la première fois dans l'histoire, je commence à trembler. Connaître la suite, vite ! J'évite au mieux tous les spoilers que l'on croise sur le net et, fin 2003, alors que je dévore Harry Potter et l'Ordre du Phénix, le tome 5, dans ma chambre d'étudiante, je suis choquée par la fin. Premières larmes officielles devant un livre de J.K Rowling. Fin 2005, Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé, le tome 6 lu d'une traite m'achève dans mon lit. Je n'y crois pas et je sais que l'attente du dernier tome va être dure, qu'il va falloir lutter contre les nombreuses rumeurs et les révélations qui traînent partout sur Internet. En 2007, j'ouvre enfin le tome 7. Harry Potter et les Reliques de la Mort. L'histoire est longue, complexe, passionnante. Déroutante. Je suis de nombreuses fois revenue sur mes pas et dans les livres précédents pour bien comprendre le cheminement de l'intrigue. J'avoue avoir ressenti chaque victoire comme une petite fête intérieure, chaque révélation comme un choc, chaque mort comme une perte personnelle.
Et j'ai tourné la dernière page avec un sourire mouillé de larmes.
Triste de savoir que ma vie allait devoir continuer sans Harry. J'ai souvent imaginé, insomniaque, faire partie du monde de Poudlard, ce qui parvenait à me plonger dans un doux sommeil, bercé par les envolées de John Williams. J'ai adoré chaque personnage, pour leur bravoure, leur sympathie, leur drôlerie, leur complexité aussi. Il y avait évidemment les Contes de Beedle le Barde sous mon petit sapin du Noël 2008.
Alors certes, les adaptations au cinéma n'atteindront jamais l'excellence de l'oeuvre littéraire. Mais je vous assure que, cette nuit, avec Harry, j'aurai les yeux grands comme ça, les mains crispées, le coeur serré, le mouchoir paré.
Votre expérience Harry Potter, en un mot ?Marquante (ou "life changing", comme le dit Drago)
Je trouve Ginny vraiment magnifique, pas vous ? Ils le sont tous, d'ailleurs.
© Disney Fine Art / John Rowe, "Beyond the door" 
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Crédit photo : James Martin/CNET 
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