Le panier de crabes

Céline a un très beau bonnet mais elle veut se faire belle pour ses prétendants. Il y a un panneau STOP accroché à la poignée de porte, ado attardée bonjour :) Antonio arrive en premier et ne dégoise pas un mot, il ne doit pas aimer le sous-titrage. Laurent, à l’inverse, est un vrai moulin à paroles et s’impose direct. Arrivés chez les parents de Céline, ils s’extasient devant l’immense cheminée où « on pourrait faire cuire un cochon ». Laurent s’étend : « Moi, Céline, elle fait partie de ma vie depuis un moment en fait, je viens pas pour faire de la figuration ». Message subliminal pour Antonio, qui va finir par lui balancer un parpaing en travers de la tronche. Laurent faillote, il a un bleu et des bottes. Antonio a aussi prévu tout le matos, mais il ne se pavane pas comme un paon. « Je vous laisse vous déshabiller, je vais me déshabiller aussi, et puis on se retrouve en bas ? » Coquine la Céline ! Laurent a ramené du chocolat pour sa dulcinée mais aussi pour ses parents. Laurent en fait trop et c’est agaçant.

Benoît vit dans un studio, aménagé dans la même grande maison où vivent sa mère et la famille de son frère jumeau. Les deux filles se sont ramenées la veille et ont dormi à l’hôtel. La blonde du nord adore le temps doux et ensoleillé, alors que la brune commence déjà à râler, elle a froid. Ca promet. Arrivés au gîte qu’il a loué pour l’occasion, Géraldine n’en peut plus tellement « c’est excellent » la vue et tout et tout, même qu’elle en profite pour s’approprier une des chambres. Comme Benoît avait déjà réservé la sienne aussi, Sabrina se retrouve collée dans la chambre au petit lit. Elle fait la gueule pendant que la Gégé se pavane : « 1m74 je les mets pas dans un petit lit hein. Eh elle est belle ma chambre, vous avez vu la vue ? ». Sabrina lance un sec « si, j’ai vu » (comprendre : j’ai vu comment je vais pouvoir te jeter du balcon pour que tu t’écrases dans un fourré et que je revoie plus ta face, s*** p***) Ambiance.

Chez Benjamin, pendant qu’Elodie, à peine arrivée, sirote déjà un verre (c’est du thé froid, où est le cidre ??) en s’imaginant habiter les lieux, le chien Coppa court accueillir Virginie. On croirait que ça va être sympa hein ? Sauf que Benji la Malice lance direct les hostilités : les filles doivent se battre dans la boue choisir entre la chambre d’ami ou sa propre chambre. Ah bravo. Elles s’en sortent assez bien, les deux nanas de la ville sont mortes de rire à s’en rouler par terre parce qu’une mouche grille dans l’halogène. Hilarant.

Chez Jean-Claude, il y a un beau bazar de linge en boule sur un fauteuil : attention les filles, JC cherche une femme de ménage !

Il se met sur son 31 : « Je mets un calbut noir. J’en ai un autre avec un coq dessus mais ça c’est pour plus tard ». On a hâte d’y être. Il est encore sous la douche alors que Bénédicte et ses cheveux violets sonnent à la porte. Elle frappe. Et attend dans le froid. C’est le cameraman qui doit le prévenir. La porte lui répond qu’elle arrive.

La porte qui parle

Maud est elle aussi arrivée à l’heure à la gare d’Yvetot. Elle râle un peu parce qu’ils sont en retard pour venir la chercher, mais ma grande, 10 minutes dans le vent normand, tes rides lui diront merci ! Ils partent faire les courses, c’est toujours un moment amusant… Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es : JC fait ses courses à lui, les filles n’ont qu’à se démerder. Au moins elles en rient, c’est pas le pugilat comme avec Didier, Aurora et Marie. JC est trop chouette, il fait livrer des fleurs à ses deux petites femmes, sort le champagne et leur laisse les deux chambres de sa maison pendant que lui ira dormir dans le canapé.

Comme Alexis habite sur une île, il faut prendre le bateau pour revenir sur le continent. Joëlle débarque et elle s’est transformée en pro du trial, histoire d’impressionner Alexis. Pas folle la guêpe ! Carole arrive et Alexis emmène ses deux prétendantes à Notre-Dame-de-Consolation, histoire de bien planter le décor avant d’aller prendre le bateau. Sur les flots, il passe discrétos son bras dans le dos de Joëlle. « C’est une île. Vous pouvez plus partir ». Ouaihaihais !

Encéphalogramme neuronal quasiment plat pour ce 2ème épisode. Activité cérébrale nulle. Espérons que le suivant sera plus riche en crêpages de chignons et fourrage de paille dans les trous de nez. Ou ailleurs.
M'enfin, faut pas rêver, on est sur M6 tout de même !!

Si vous les avez ratés :
Episode 1 - Episode 2 (partie 1)