Le panier de crabes

(Je l'ai un peu mauvaise, Overblog a mangé tout l'article que j'avais préparé pour l'épisode 4. Résultat : une page vide, recommence Kraby, ouaiiiis, chouette.) (Oui, je râle) (et alors?)

Maintenant qu'on connaît bien tout le monde, on retrouve les agriculteurs qu'on avait rencontrés au premier épisode.

Chez Jean-Claude, Maud et Bénédicte sont trop happy de mettre une touche féminine dans cet antre de vieux garçon célibataire. A part coller des fleurs sur la table, pour elles, mettre une touche féminine = faire la lessive, la popote et la vaisselle. 21^ème siècle, nous voilà ! « Ca fait un peu de vacances, entre guillemets. » Oui, entre gros guillemets, en effet. Si c’est ça pour elles les vacances, ouhlà. Après ça, Maud a la main floue et de la fumée s’en échappe, étrange… Le produit vaisselle était peut-être trop agressif. De toute façon c’est bien connu, faire la vaisselle tue (et peut provoquer l’impuissance). « C’est bien, vous prenez des bonnes initiatives dans votre maison d’hôte », leur dit Jean-Claude. « Ben on a un peu l’habitude », répond Maud qui se la joue maîtresse de maison parfaite. « C’est normal hein, c’est vot’ travail hein ! » balance JC en rigolant. On est tous outrés, mais en vérité, c’est vrai, c’est le véritable boulot de Maud. Donc, CQFD, voili voilou.

JC reçoit de la famille et se plante (plusieurs fois) en présentant ses invitées, « Aude et euh... Bénédicte ». Sympa pour Maud, qui n'est pas au bout de ses peines. Interlude, on assiste à la prestation tâtonnante d'un JC qui n'a pas l'air très frais et qui tente de déplier son canapé-lit tout en rêvant à un avenir avec une femme dans son lit, voire deux. JC voit double, c'est sûr.

 « Pas trop vite hein, une à la fois. »

Une scène épique où Super-JC sauve le chien de Bénédicte des griffes de l'enfer, tel un chevalier servant.
Admirez les moulinets canins.

Maud est catastrophée par son pot au feu trop cuit mais elle n’est pas à plaindre : pendant que les deux autres regardent leur assiette, ils ne voient pas son cheveu gras. Sérieusement, comment peut-on espérer draguer avec un crâne aussi cracra ?

Alors que JC explique son point de vue sur les enfants et visiblement un passé douloureux (ses parents se sont séparés un soir de Noël, alors qu’il avait 10 ans), Bénédicte nous apprend qu’ « on ne fait pas des enfants pour les faire souffrir, on fait des enfants pour les éduquer ». Ah, perso ça serait pas ma motivation première.

Super-JC, une fois de plus, sauve le chien de Maud d’une mort certaine, à grands renforts de cris de Rahan. Manquait plus qu’un slop en peau de tigre et un coutelas, JC aurait fait un parfait enfant des sages farouches.

JC, avec toute la délicatesse du monde, explique comment Bénédicte était parmi les élues tandis que la lettre de Maud était classée 11^ème, « au cas où une fille se désisterait ». Autrement dit, Maud est un choix « par dépit ». Ca lui fait avaler son écrevisse de travers. Juste après, histoire qu'elle s'arrache bien la trachée avec ses pinces de crabe, alors que Bénédicte exprime quelques doutes, il avoue qu'il préfère clairement Bénédicte. Maud peut sauter de la falaise d'Etretat, si possible en visant bien l'aiguille creuse.

« Tu sais bien que j’suis bien plus porté sur Béné ». Et bim.

Avant de se suicider, Maud pourrait en profiter pour prendre un bain… mais non. 

Chez Karine, Raphaël est aussi agaçant que je craignais. Il se fout ouvertement de Flavien, le rabaisse dès qu’il ouvre la bouche (et c’est rare), fait des blagues douteuses en jetant des coups d’œil à Karine pour vérifier qu’elle bave d’admiration devant sa grande magnitude. Ce mec est imbuvable, mon radar à tête de con s’était déjà mis à beugler dès le speed dating et s’était emballé en voyant que Karine avait choisi ce prétentieux petit connard à deux balles. On a toutes connu un type pareil, que ta seule envie c’est de lui retourner ta main dans la tronche. Alors de deux choses l’une. Soit Karine a piqué les œillères de son pote Cacahuète parce qu’elle trouve que c’est trop top fashion, soit elle aime qu’on se foute de sa gueule. En mode « fais moi mal, johnny johnny johnny », parce que le mal c’est bien. Ou alors elle a perdu son radar. Faut dire que ça capte ptet pas des masses, chez mon Petit Poney.

(Pardonnez ma vulgarité mais c’est tout ce que ce mec m’inspire)

Quant-à Flavien, il reste de marbre face aux remarques moqueuses de Raphaël et j’applaudis des deux mains et du reste sa grande puissance mentale. Moi, ça fait longtemps que mon genou aurait rejoint son slop de branleur. « Tu fais pas souvent les courses toi hein. C’est Maman qui fait les courses ? »

Pendant que Môssieur joue les superviseurs, en attendant, c’est Flavien qui remplit les sacs. Raphaël l’appelle « sacoche », diminutif plus réducteur qu’affectueux, parce que Flavien était arrivé au speed dating avec une sacoche. Grand, mature, tout ça.

Flavien n’arrive pas à en placer une, et lorsqu’il parvient à glisser une phrase, Raphaël ne rate pas l’occasion de l’enfoncer. Alors qu’il nous explique que les araignées c’est cool parce que ça bouffe toutes les mouches, Raphaël et son intelligence 2.0 s’exclament : « Les mouches ? Mais tes parents font pas le ménage ou quoi ? ». Le genou jusqu’aux orbites, que je vous dis.

On rigole quand même bien avec Raphaël, il nous offre ce court mais puissant moment de bonheur où, tout en disant que « tout se passe bien avec Karine », il essaie de ne pas perdre la face devant les caméras en montrant sa grand virilité qui sait tenir un cheval. Le canasson n'en fait qu'à sa tête et manque à plusieurs reprises de faire chuter notre grosse tête ; dommage j'aurais adoré un roulé boulé dans la boue.

« Je pense que d'ici deux, trois jours, tout devrait se faire naturellement. »
Le pronostic est lâché, Karine tu vas y passer !

« En espérant que je sois assez bien pour Karine du point de vue... professionnel, ou alors sentimental... » Alors déjà vois-tu, le gars qui parle pro avant de parler sentiments par rapport à une femme, je sais pas, ça sent pas un peu la merde là ? Bon, ok, vous me direz que ça sentait déjà la merde au speed dating, tout le monde a bloqué sur ce guignol et son col roulé vert prairie qui lui vaut apparemment le surnom de Cetelem sur le net.

On reste dans le rapport scato-pipi-caca, Raphaël fait le coq devant Karine et sa copine en reprenant son activité favorite : humilier Flavien qui ne dit pas grand chose pour se défendre pendant que les dindes pouffent. « Tu pètes, tu rotes au lit » ; « Tu parles en dormant ? non ? tu gémis ? » Trop fun le Raph. Les filles s'amusent de la situation. « Ah il est super gêné, t'as envie de faire caca? » rajoute Raphaël. Bravo, belle leçon d'intelligence. C'est toi qui vas gémir quand je mettrai mon caca dans ta bouche, connard. Je vous ai déjà dit que je l'aimais pas ? Ah, je me disais aussi.

Karine admet qu’on sent une « certaine rivalité » entre les deux, mais reconnaît qu’elle a plus d’affinités avec Raphaël. Masochiste, ça se soigne ?

« Moi je dis, je suis toujours devant les barreaux… jamais derrière. »

Flavien est un gentil, il sait amuser les enfants
(mais il n’en pense pas moins, et quand il lâche des gros mots, c’est rigolo).

Souvenez-vous, ça sentait le combat dans l’huile d’olive à des kilomètres à la ronde, chez Didier. Marie et Aurora s’entendent tellement bien qu’elles se sont acheté chacune un jus d’orange différent. Ambiance. Marie, la manique de la propreté, hyper stressante, qui lave sa vaisselle alors qu’on l’attend pour manger, limite à passer l’éponge toutes les 30 secondes dès que tu soulèves un verre. Aurora se masse les tempes et oh comme je la comprends. Et quand Didier propose de ramener des croissants le lendemain matin, elle refuse net.

« Ah mais je me prive pas, moi je suis rai-so-nnable. J’en mange, des croissants hein. Mais moi je les mange sans beurre ». Alors ma grande, tu apprendras qu’un croissant sans beurre, c’est pas un vrai croissant.

Aurora en a par-dessus la tête et veut aller se coucher et « bouquiner un peu ». Pour Marie, encore quelque chose à redire, car « moi j’ai pas besoin de lire pour m’endormir, si je me couche je dors ». Et bien va, et tais-toi.

Moi, je suis juste trop chiante

Au petit matin, Didier s'amène avec les croissants, mais tout au beurre. Evidemment, Marie ronchonne. Du coup, Didier tente le coup de la panne, mais à part créer de nouvelles embrouilles entre ses prétendantes, il n'a pas vraiment de succès.

Chez Matthieu, Christelle, la blonde, n’a jamais approché de vache. Les deux filles sont super copines et rigolent bien en aidant Matthieu à la ferme. Christelle ne donne pas trop de foin aux vaches parce qu’elle « fait attention à leur ligne ». Lui, on ne l’entend pas, on ne le voit pas, il est trop affairé.

Popa et Moman ont laissé les clés de la maison à leur fiston, non sans avoir approvisionné le fridge d'une bonne bouteille de champagne. Ah, si le ptit gars veut serrer, faut bien cki faut, hein. Matthieu, entre deux silences, fait de super compliments sur la quiche de Mélissa : « Elle est froide ». Cool. Le lendemain matin, Matthieu en mec trop sympa a ramené des croissants et des pains au chocolat. Les filles n'y font même pas attention, faut croire que c'est normal. Juste après le ptit dèj, on file accoucher madame la vache. La nature, c'est parfois dur au réveil. « On va la fouiller. » Youpi.

Petit Crottin est né, ça me donne envie de chanter « Nants ingonyama bagithi baba »
et de me la jouer Rafiki (révisez vos Disney, Le Roi Lion est un chef d'œuvre!)

Melissa hésite sur la réaction à adopter (jme moque ou pas?...) quand Christelle s'exclame : « Oh dire que quand on mange une escalope de veau, c'est ça... ». Le soir, autour du dîner, l’heure est à la mise au point. Les filles ont apprécié leur journée et confirment leur intérêt pour Matthieu mais souhaitent lui faire remarquer que si couple il y a, les choses doivent être partagées. Matthieu s’attend à ce que seules les filles s’adaptent à sa vie sous prétexte que c’est le métier qui veut ça, alors que, mon coco, faut aussi faire des efforts hein. « On veut voir le vrai Matthieu » lui disent-elles.

Juste une mise auuu poiiint 

En arrivant chez Loïc, les filles sont tout de suite mises à contribution. Hop, en tenue de travail, on rigole pas avec les bretons. Marie Winona Ryder a droit à un cours particulier de traite des vaches, ce qui lui permet de se rapprocher de Loïc, pendant que Véronique se débrouille comme une grande (en même temps, elle a recousu ses chaussures elle-même alors, elle doit bien savoir traire une vache). Ca se sent, que j’ai une préférence ?

Matez-moi ce regard du love

Marie découvre avec effroi que Loïc a l'habitude de se laver avec parcimonie (avec qui?) = pas tous les jours. « J'peux être 4, 5 jours, gant de toilette et c'est tout ». Marie, elle, ne conçoit pas de se coucher sans une douche. Soit. Et vas-y que la Véronique en rajoute une couche avec ses yaourts périmés d'un mois dont elle se délecte goulument. La vaisselle à faire le lendemain achève définitivement Marie. Elle fond en larmes de désespoir hygiénique. Du coup, l'ambiance est un poil tendue le lendemain, Marie part faire un tour avec le chien et Loïc tire la tronche parce qu'elle n'est pas restée avec lui et ses vaches. Ca ne dure pas longtemps, une petite virée au Mont-Saint-Michel (qui entre parenthèses est NORMAND) et hop, Marie revient dans le top 1. On apprend que, quand elle vivait à Dieppe, elle a élevé un goéland qui s’appelait Cathy et on est bien content de le savoir.

Le soir, Loïc se prend à rêver de garder les deux filles avec lui.

Décidément, cette saison se révèle bien coquine…

Voilà, grâce à Overbug, vous avez le résumé de l'épisode 4, alors que l'épisode 5 vient juste d'être diffusé. La prochaine fois, j'assurerai mes arrières !!

Si vous les avez ratés :
Episode 1 - Episode 2 (partie 1) - Episode 2 (partie 2) - Episode 3