Il est temps de s'y remettre les gars ! Pendant ces 15 jours de vacances perdues au fin fond d'un gouffre préhistorique entre le Lot et Garonne et la Dordogne, j'ai raté trois épisodes de l'Amour est dans le Pré... J'ai ouï dire qu'il y avait eu de gros rebondissements ! Allons donc regarder si Jeanne, Bertrand, Michel-Edouard, Pierre et Thierry se sont tenus à carreaux (visiblement non pour ce dernier)...
On démarre chez Bertrand qu'on avait laissé éprouvé par l'annonce du départ de Caroline. En effet, cette dernière avait bien senti que c'était cuit voire crâmé grillé foutu pour elle, Bertrand fondant littéralement et plutôt bêtement pour Justine et ses gros yeux de malade. Le matin, alors que Caroline dort encore, Justine doit aller à la traite avec Bertrand. L'enfilage de la cote de travail pose question : "Si y a une vache qui bouse, des fois ça gicle." Cote enfilée : une (manque plus que la musique sexy derrière).
"Ca te dit, d'emmancher?" Le titre de notre futur film de seins de M6 est tout trouvé, les dialogues aussi, alors que Justine s'amuse bien avec les pis des vaches : "Tu veux pas écarter un peu plus les jambes ?"
De retour à la maison, ils retrouvent Caroline en train de faire ses bagages. Justine, tout sourire, l'assaille de paroles enjouées, dur pour Caroline qui doit rêver de lui coller son vanity dans les dents et de l'étrangler avec sa queue de cheval blondasse.
Avant de partir laisse moi dormiiiir tout contre toiiiiihaaaa, Caroline a failli laisser son numéro à Bertrand mais Justine la sorcière a assuré déjà l'avoir. Comme si elle allait le donner à Bertrand, oui oui. Le soir venu, Bertrand profite de sa première soirée en tête à tête pour emmener Justine faire la tournée des bars. Autour d'un verre, elle lui fait comprendre avec ses gros yeux de malade que se plaire ne fait pas tout et que la fidélité c'est primordial.
L'ami chanteur de Bertrand se pointe et leur dédie une chanson au ukulélé : "Pas de chichis entre nous". Justine est plutôt mal à l'aise...
Au petit matin, Bertrand n'a toujours pas trempé sa nouille !! En petit top léopard Undiz, Justine se penche de façon très innocente au dessus de l'évier... une bonne façon de commencer la journée de bonne humeur.
Bertrand confie les commandes de son tracteur à une blonde parisienne... même pas peur, et lui dit "Je te regarde avec brio", ce qui ne veut absolument rien dire. Le soir, ils sortent ensemble dans un cabaret où Bertrand la présente à sa famille, en particulier à sa soeur jumelle (pendant qu'une dame qui fait peur les observe).
Ce n'est pas encore ce soir que Bertrand arrivera à mettre Justine dans son lit !!
Dans la Manche de Thierry, ça sent le roussi. Après une folle soirée aux douces sonorités des chansons de Patrick Sébastien, Thierry qui disait être amoureux d'Annie, a fini par faire tourner les serviettes de Bénédicte sous la couette. Annie l'a bien mauvaise et lui en veut très fort d'avoir trempé son petit bonhomme en mousse.
Thierry ne fait pas le fier en buvant sa ricoré... l'ami du petit déjeuner peut aller se rhabiller.
En faisant quelques blagues mais sans vraiment s'excuser, Thierry emmène Annie travailler avec lui. Celle-ci reprend du poil de la bête et retrouve un petit sourire, s'imaginant sûrement Bénédicte s'étouffant dans le rembourrage synthétique de son horrible doudoune sans manches.
Lors d'une promenade en calèche durant laquelle Bénédicte pense pouvoir serrer, Thierry lui dit regretter son faux pas de la nuit passée et avoir fait son choix définitif pour Annie. Bénédicte, bien que ne regrettant rien de ce qui s'est passé, accepte ce choix mais ne s'avoue pas vaincue...
Le lendemain, Thierry a passé la nuit avec Annie. Chacune son tour, on teste, il a bien raison le normand. Il nous raconte qu'Annie a dit vouloir y aller doucement, juste dormir, et puis que le matin, "on a pris une bonne douche, parce que c'est pas le tout de dépenser des calories !!" Mais que doit-on comprendre par là ? "C'était très beau". Ah. Bon. Le caméraman, soucieux de faire la traduction, illustre ces propos de façon subtile et classe, toujours.
Bénédicte, telle un herpès oculaire, est toujours là pendant que les amoureux se roulent dans la bouse pour se donner une bonne raison de reprendre une petite douche.
Le soir, au resto, Bénédicte est toujours là, pire qu'un morpion accroché à son poil de bite. Alors que Thierry "porte un toass" et que les deux tourtereaux se font de grandes déclarations en se léchant la glotte, elle n'est pas dérangée de tenir la chandelle...
Dans le Gers, Pierre hésite toujours entre Inge la Luxembourgeoise et Frédérique qui a plein de dents sauf au fond. Avant de partir en tête à tête avec Frédérique justement, alors qu'elle joue une carte geek qui aurait pu être sympa, Pierre croit reconnaître "Superwoman". Suggérons donc à Pierre de réviser ses classiques.
Entre les pieds de quinze ans d'âge, Pierre laisse sa Supergirl déambuler avec le petit tracteur rouge sans même trembler d'un genou. Comme le dit la voix off de façon absolument subtile, "Pierre compte bien lui offrir une démonstration complète de tous ses engins". La température monte d'un cran dans le gros tracteur bleu, Pierre passe son bras autour de Supergirl mais avec ses super pouvoirs elle pouffe pouffe et lui n'ose pas faire plus (alors qu'il rêvait d'aller tâter combien de dents du fond il lui manque).
Quand vient le tour d'Inge de se retrouver en tête à tête avec Pierre, ce dernier finit par lui avouer, non sans difficultés, sa préférence pour Frédérique. Déçue mais heureuse que Pierre ait fait un choix, elle raconte tout à Frédérique (qui est bien triste de voir partir sa copine et flippe de se retrouver toute seule avec Pierrot le chaud) et repart sans attendre dans son petit pays.
Une fois seuls, Pierre se sent pousser des ailes sous la braguette et tente de nombreuses et lourdes approches que Frédérique ne comprend pas du premier coup. Ils vont se coucher chacun de son côté, en tout bien tout honneur... ou presque.
Le lendemain matin, on les retrouve s'embrassant, le coquin Pierre s'étant relevé à 3h du matin pour venir gratter à la porte de la chambre de sa belle.
Pierre a invité tous ses amis à dîner pour leur présenter Frédérique. Elle, complètement flippée au début, se rattrape vite et entre dans la grande festoyance. A la fin, Pierre est tout amoureux, tout bourré et tout décoiffé et tente de crever les yeux de Frédérique avec son nez.
Chez Jeanne, Lucien et Jean-Marie continuent de se tirer la bourre de façon cordialo-cordiale. Alors qu'ils tentent de l'aider à réparer une fourche, elle fait un peu la connasse en voulant montrer qu'elle sait faire, elle aussi. Sauf qu'elle fait n'importe quoi et cloue n'importe comment. Plus tard, Jeanne présente ses deux hommes à son cercle d'amis. Elle en profite pour chanter une chanson d'amour qui semble bien orientée vers Lucien...
Après une bonne nuit, Jeanne emmène ses prétendants dans une bergerie. Devant un Jean-Marie trop love et un Lucien déguisé en schtroumpf montagnard, elle explique qu'une fois retraitée, elle veut vivre là, sur sa montagne au milieu de ses brebis, en ermite.
Ce qui laisse ses amoureux dubitatifs. Jeanne avoue en aparté commencer à avoir une préférence certaine... sans préciser pour qui !! Le soir au coin du feu, Lucien montre des trucs et astuces à Ellande qui galère avec son orange et dont je vous mets une photo ici, je sais que ses admiratrices sont nombreuses... ne criez pas.
Michel-Edouard, en Charente, peine à se débarrasser de sa trop grande timidité face à Josiane et Brigitte. Alors que Josiane fête ses 50 ans, Michel-Edouard oublie de lui souhaiter un joyeux anniversaire, ce qui la déçoit largement, sachant qu'ils en avaient parlé la veille. L'ambiance continue donc d'être tièdasse chez les Charentais. Michel-Edouard consent à faire quelques efforts et passe un moment en tête à tête avec chacune de ses prétendantes. Avec Josiane, l'échange est plutôt difficile, deux timides qui ne font pas des phrases entières, on ne va pas bien loin.
Quand vient le tour de Brigitte, Michel-Edouard retrouve tout de suite le sourire et quelques mots, du moins suffisamment pour lui faire comprendre qu'elle a sa préférence. Elle semble très contente... (Fuis, Brigitte, FUIS !!)
Au restaurant pour fêter l'anniversaire de Josiane, Michel-Edouard lui offre un joli bouquet. L'ambiance se réchauffe avec l'aide de quelques verres et les deux filles se mettent à parler cuites passées, courses nues sous la pluie et fantasmes en tous genres.
Ca fait rire Michel-Edouard jusqu'à ce qu'on en vienne à la fameuse question-aggression : "Et toi ?". "Je n'ai pas de fantasme" répond Michel-Edouard, qui se ferme comme une huître. Face à un mur de silence, Josiane craque et décide de partir, accompagnée de Brigitte qui la soutient.
Les deux filles ont décidé de dormir à l'hôtel en face du restaurant. Michel-Edouard, dans un dernier élan d'amabilité, balance à Josiane : "T'es une brave fille mais je sais très bien qu'il se passera jamais rien entre nous".
Brigitte, solidaire et compréhensive, tente de faire comprendre à Michel-Edouard en quoi son comportement est fatigant et éprouvant pour les nerfs. En pleurs, il ne sait pas quoi faire face au départ de Brigitte.
Alors que Brigitte ne ferme pas définitevement la porte, Michel-Edouard ne fait plus aucun pas vers elle et gâche toutes ses chances. Il faudra un mot de Josiane pour que Brigitte envisage l'éventualité de voir le lendemain comment ça se passera avec Michel-Edouard. "On verra".
Ca chauffe dans les chaumières... Ciao les bigorneaux !