Vous allez voir que cette semaine, il y a de l'action, beaucoup de nos agriculteurs ont fait un choix ou s'en approchent très fort et, de fait, les non-choisies doivent lever le camp sous peine de se voir éventrées dans leur sommeil par une amoureuse jalouse psychopathe. De l'Amour, donc, mais aussi de la jalousie, de la haine, un peu de guerre et beaucoup de salive.
Après un cours de tracteur un peu chiant (j’ai quand même bien rigolé en voyant Véronique chercher sa ceinture…), Loïc fait un tour en calèche avec ses copines une par une. On sent qu’il veut révéler ses sentiments à Marie mais celle-ci va plus vite que lui et lui sort un très beau « comme ça, ça va faire une belle amitié », alors qu’il lui tient déjà la main. Pirouette de Loïc qui, du coup, annonce son « choix » à Véronique. Il essaie (à deux reprises !) de lui rouler une pelle mais elle l’esquive bien comme il faut. « On va essayer, hein, mais petit à petit, faut prendre notre temps ».
T’as entendu, garçon ? On se détend, faut la courtiser, la dame, pas essayer de lui servir de la soupe de langue qui chatouille les amygdales. Le soir dans la salle de bain avec Marie, Véronique nous sort un rire de derrière les fagots, ben mon gars, je peux pas te le décrire, ça s’écoute simplement (mais juste une fois, sinon, après, tu vomis) : c’est à 00:52:55 si tu veux test sur le replay. Marie s’en va rejoindre ses enfants qui la réclament, Loïc est tout triste mais peut maintenant vivre pleinement l’aventure avec Véronique.
Didier commence la journée sur les chapeaux de roue : il emmène ses prétendantes vendre ses récoltes au marché. Le réveil à l’aube les perturbe un peu, du coup elles n’ont pas encore assez d’énergie pour se crêper le chignon. Artichauts, carottes, radis et céleris installés, les filles se postent derrière la balance et Didier n’est pas loin, surveillant sa caisse d’un œil inquiet.
Il s’arrange pour s’éclipser avec Aurora : « Je m’entends pas avé les filles de ma région. Elles sont très limitées en état d’esprit, … t’as compris ? J’aime les femmes discrètes. » Ben mon gars, si ça c’est pas une allusion directe à la chieuse et ses pâtes complètes… Aurora se marre et esquive le sujet.
Là-dessus, le Rouquin s’étonne que le volant soit à droite, ce qui m’a permis de me moquer de lui assez longtemps. Ben oui, l’image est inversée pour qu’on ne puisse pas trop lire les marques, noms et détails d’adresses… Ma nouille (on lit tout de même Didier Berton, c’est raté pour l’anonymat). Pendant ce temps-là, Didier annonce carrément qu’il serait prêt à chercher du boulot à Paris pour être avec sa belle. On continue avec les questions bêtes, Marie se demande ce que c’est, que cet arbre, là.
Non, Marie, ça, c’est un parasol. Les deux autres sont morts de rire et Marie tente de récupérer sa dignité au fond de sa bouteille d’huile d’olive pendant que Didier et Aurora se paient trop sa tête.
Ce soir, c’est soirée disco entre amis ! Même s’il préfère clairement Aurora, Didier remarque vite que son frère Hervé tourne un peu trop autour de Marie. Joli combat de coqs pour l’honneur, Didier perd la face et se fait piquer sa meuf. Dehors, il peste un peu. Aurora en profite : « Elle est gentille mais elle est chiante, quand même ». Tu m'en diras tant.
A la fin de la soirée, Aurora balance en rigolant comme une souris : « Ton frère il t’a piqué Marie… Il a pris le numéro de téléphone de Marie, voilà ». Didier l’a mauvaise et rit jaune, pendant que Marie nie tout en bloc. Ah la la, ces ados j’te jure. Le lendemain dans les prés, seul avec Aurora, Didier se lance : « Je t’apprécie beaucoup comme fille ». Aurora parle d’admiration et d’estime, on ne sait pas trop où elle veut en venir. Ca sent le râteau.
Bingo : « Je pense que pour moi, à mon niveau, il s’est développé un sentiment d’amitié profonde ». Bim. Le sourire de Didier se retourne, il fait celui qui n’a pas mal aux fesses mais ça se voit, il a grave les boules.
Matthieu est trop dégoûté de se rendre compte qu’il n’a pas accordé assez d’attention à ses deux invitées. Il veut rattraper son retard. Au restaurant le soir, alors que les filles continuent de le questionner et de lui dire qu’il n’est pas très expressif, on retrouve un Matthieu qui a beaucoup souffert de son histoire d’amour précédente et qui, semble-t-il, s’est fermé comme une huître à partir de là. Pas évident de faire tomber les murailles… Le lendemain matin, il se décide enfin à s’ouvrir un peu, le temps de confier à Mélissa que c’est avec elle qu’il veut continuer l’aventure.
Elle n’est pas super jouasse car l’attitude trop réservée de Matthieu l’a refroidie mais elle ne baisse pas les bras pour autant. Espérons qu’une fois seuls, ils se permettront plus de folie et commenceront une belle histoire…
Un tour en Normandie, chez Jean-Claude. Maud n’est pas rancunière : elle n’en veut pas trop à Jean-Claude d’avoir avoué sa préférence pour Bénédicte. Elle ne lâche pas le morceau et elle a bien raison. Jean-Claude, lui, est un peu gêné par la situation et ne souhaite pas trop en parler, quitte à faire comme si de rien n’était. Il préfère batifoler dans les foins et apprendre à la connaître, « de z’heure en n’heure, de jour en jour, de n’heure en n’heure ».
L’après-midi, ils vont tous les trois à la foire aux bestiaux de Yerville, Jean-Claude a prévu d’y vendre deux vaches. De là à faire un amalgame, il n’y a qu’un pas… Sur la place, ils sont accueillis comme des stars, Jean-Claude sert les mains de toute foule en délire, c’est l’attraction de l’année au village. C’est l’occasion pour moi d’en rajouter une couche, rapport à Didier et son camion : « tiens, c’est marrant, ils se serrent tous la main gauche, ça se fait trop pas » # regard appuyé et yeux qui roulent #.
On a droit à une belle phrase bien de chez nous : « I vous a-t-i appris à traire ? » ça c’est du bon normand pur sang ! Au passage, JC se plante encore de prénom, la pauvre Maud peut aller se pendre, il ne le retiendra jamais. Le mec au micro ne se sent plus de joie, il tente un trait d’humour : « Est-ce que c’est un critère de sélection pour vous, de savoir traire à la main ? » Oh oh oh devinez qui a mangé un clown ?
Le soir, tout le monde se prépare pour aller bouger son booty sur le daiiincefloor. Pas de chance, le chauffe-eau fait des siennes, du coup JC nous fait un défilé de morceaux de fesses. Une fois en caleçon, puis tout nu ! Il faudrait remplumer tout ça d’ailleurs, c’est bien maigrichon.
Les filles rigolent bien en écoutant JC pousser des cris de yéti sous l’eau glacée. Petit hommage à Claude François, lorsque JC court fourrer ses doigts plein de P’tit Dop dans le tableau électrique. Si ça pouvait provoquer un coup de foudre, on sait jamais hein…
Elles seraient pas habillées pareil ? Super, pour draguer.
Arrivés au dancing, on retrouve tous les amis de JC, devant lesquels il se trompe une nième fois de prénom pour Maud. La Compagnie Créole, Claude François, Gilbert Montagné, tous les tubes love pour serrer du cuissot ! Pendant que Bénédicte agonise dans la voiture (mal de dos, mal du siècle), Maud fait chauffer la piste de danse sur « Partenaire particulier ». Le lendemain, Jean-Claude se lance : « Aujourd’hui, on va faire son p’tit choix ! ». Bénédicte passe en premier, elle est toute émue même si c’est elle qui a exprimé des doutes et poussé JC vers Maud.
Au tour de Maud, qui est toute timide et minaude un peu. C’est dit, il continue avec elle. Le bisou !
Chez Benoît, c’est le drame : l’un des gosses de Sabrina est malade, elle doit rentrer plus tôt que prévu. Mais voilà, elle ne veut surtout pas laisser son mec avec Géraldine, qui avait prévu de profiter de son week-end jusqu’au bout. Contrainte et forcée par un regard éloquent, la gentille Géraldine qui souhaite éviter un odieux scandale se sent obligée d’écourter son séjour et prévoit donc de repartir en même temps que Sabrina.
En attendant, ils partent faire un tour de moto neige. Sabrina ne rate pas une occasion d’ouvrir sa grande bouche de râleuse. On ne monte qu’à deux sur ces engins mais, ne supportant pas l’idée que Géraldine fasse un tour avec son mec, elle décide qu’ils vont y monter à trois. Du coup, forcément, c’est moins facile à diriger et Sabrina gueule sur Benoît parce qu’elle a peur, pendant que Géraldine, aux anges, pousse des cris de sioux et fait coucou à tout le monde.
Après une soirée entre amis écourtée pour se coucher tôt, séquence émotion sur le quai, Sabrina et Géraldine montent dans le bus, la séparation est difficile et Benoît se rend compte à quel point on s’habitue vite à la présence de la personne qu’on aime. Ben voui. C’est ça, d’avoir un cœur.
Il nous parle un peu ce qu’il attend de la suite, enchaînant les euphémismes : « J’espère qu’elle ne serait pas jalouse que je reste ami avec Géraldine… C’est vrai que par un moment elle a p'tet été un p'tit peu parano, Sabrina. J'espère qu'elle n'est pas comme ça tout le temps tout le temps, sinon pour gérer ça ce sera p'tet un peu difficile… ». On lui souhaite bien du courage.
Ca chauffe dans les slips sur M6 !!
Si vous les avez ratés :
Episode 1 - Episode 2 (partie 1) - Episode 2 (partie 2)
Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6